Associations qui s’intéressent à la vie des femmes et deshommes dans la société actuelle et qui peuvent être despartenaires de débat avec l’Eglise.___________________________________________________ |
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1. Femmes Protestantes en SuisseAssociation qui existe depuis 1947 et compte aujourd’hui 40’000 membres. Pour des détails sur son activité, cliquer sur le site ci-dessus |
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3. LIGUE INTERNATIONALE DES FEMMES POUR LA PAIX ET LA LIBERTESite : Women International League for Peace and Freedom (WILPF) C’est en 1915, en pleine guerre mondiale, que 1.496 femmes, venues de 14 pays, se réunissent en Congrès à La Haye dans le but de mettre fin à la guerre. La présidente est Jane ADDAMS, Quaker américaine. Le Congrèsdécide de continuer son action en se constituant « Comité international de femmes pour une paix permanente ». C’est lors de son second congrès, en 1919, à Zurich, que le groupe prendra le nom définitif de « Ligue Internationale des Femmes pour la paix et la liberté » ou La Ligue compte actuellement 38 sections, sur tous les continents. Son siège social est à Genève. La ligue n’est pas une fédération de sections, mais un corps international ayant des sections dans différents pays. La Ligue a des représentantes dans tous les organismes internationaux.C’est une ONG, ayant le statut consultatif auprès des Nations Unies (ECOSOC) auprès de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture) de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED). Elle a établi des relations privilégiées avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (FISE/UNICEF), avec l’Office International de Travail (OIT), ainsi que l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO). Elle s’honore de trois prix Nobel de la Paix : Jane ADDAMS, Emily GREEN-BALCH, secrétaire internationale (en 1946), Alva MYRDAL, de la section suédoise (en 1988). La Ligue, indépendante, ne vit que des cotisations de ses membres. |
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4. ASSOCIATION ‘FEMMES FEMINISME RECHERCHE SUISSE’ ou FEMWISSSite : http://www.femwiss.ch L’association Femmes Féminisme Recherche Suisse est un acteur indépendant dans le domaine de l’égalité et de la politique de la science. De nombreuses femmes y ont adhéré, depuis sa fondation voici près de vingt ans, contribuant ainsi à modifier le paysage de la science et de la recherche en Suisse et à faire avancer le mouvement féministe et la politique de l’égalité.L’institutionnalisation des Etudes genre et des programmes de promotion des femmes se poursuit, mais doit toujours être repensée. Par son indépendance, l’association fournit un avis compétent et éminemment utile, pour permettre l’accès des carrières universitaires aux femmes et aux hommes issus de conditions différentes. Créer en Suisse un tel paysage de la recherche constitue une garantie de qualité et un potentiel d’innovation concurrentiel au niveau international, tout en représentant un enjeu social important. Plus largement, elle se présente comme un réseau et un forum de discussion critique pour les questions de recherche féministe et de recherche sur le genre.
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Archives mensuelles : mars 2009
Textes à découvrir
Textes à découvrir |
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Chemin de Résurrection,Marcel Durrer, illustré par Françoise Pete Durrer ___________________________________________________________
Le chemin qui se déroule au long de ce livre comporte quatorze « Dieu a une grande idée de l’homme et de la femme. Par sa Parole, par ce qu’Il nous montre en Jésus , Dieu nous donne une identité nouvelle. Nous avons trop souvent une idée étriquée de nous-mêmes. Petite vie, petite existence, cela nous permet de vivre sans grandes ambitions, au moins sur le plan spirituel et religieux. A cette représentation minimaliste, Jésus oppose des paroles fortes : « Vous êtes la lumière du monde », « vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13-14). Jésus, le Ressuscité donne autorité et mission aux disciples : porter la paix,lutter contre l’aliénation, pardonner, annoncer la Bonne Nouvelle, appeler etncréer des communautés ».Ed. franciscaines, 2010,p.66-7 ._______________________________________________________________________________________
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Comment le christianisme a-t-il commencé ?
______________________________________ Comment le christianisme a-t-il commencé ? Avec un inattendu, un extraordinaire raccourcissement des distances entre la terre et le ciel. Il a commencé avec une femme, Marie de Nazareth, que les peintres représentent à partir du XIIIe s. comme une femme que le messager divin trouve en train de lire: non à travailler, ni à prier, ni tournée vers le bas, ni tournée vers le haut, mais à lire, avec l’esprit ouvert à l’écoute de l’autre, eu-dedans-dehors d’elle’.p. 160 ‘Il (le christianisme) ne commence pas en faisant, mais en défaisant. Il commence (est commencé) avec quelqu’un qui, se tournant vers l’autre, ami ou ennemi, étranger ou frère, femme ou homme, ne faisait pas jouer le poids des choses déjà décidées ou réfutées, des questions déjà formulées, des choix déjà jugés, des règles absolues, et regardait toute chose pour ce qu’elle pouvait donner de neuf, d’humain, peut-être d’heureux, là, dans tel contexte. Il commence en somme en arrêtant la machine de la répétition pour qu’autre chose puisse arriver ‘. Luisa Muraro, ‘Le Dieu des femmes’, Lessius 2006. Un essai sur la théologie des Béguines. _______________________________________________________________________________________ |
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Dieu et danses
____________ Méditation en hommage à Pina Bausch, danseuse et chorégraphe récemment disparue qui a mis son art à la portée de tous en s’inspirant de la vie quotidienne, dont le célèbre ‘café Müller’ dans lequel elle a grandi, durant la guerre, en Allemagne. La sagesse des sens, Le regard et l’écoute dans la tradition hébraïque, Catherine Chalier ________________________________________________________________________ ‘La maladie qui s’empare des sens ressemble toujours à la croissance d’une gangue qui, obturant yeux et oreilles, interdit toute attention à l’altérité, sa thérapie implique de la fragiliser, de la blesser, et, enfin, de la faire disparaître. Selon la Bible en effet, les sens ne constituent pas un obstacle en soi à la spiritualité, ils ne sont pas à mépriser ou à oublier, mais bien à guérir. Or,pour les prophètes, le processus de cette thérapie se laisse principalement décrire par le vocable d’éveil, cette gangue ressemblant à un assoupissement de; assoupissement de plus en plus profond, rebelle à tout dérangement et insensible à ce qui le provoquerait.Cet enfermement en soi, dans son inconscient même, anticiperait la mort et il faudrait, pour lutter contre lui (…) ne pas se lasser d’appeler l’homme et de le sermonner, avec violence souvent. telle est en tous cas la tâche requise des prophètes ».p.160 |
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Les femmes de l’Evangile, France Queré __________________________________ «On est frappé au long des Evangiles, et quel qu’en soit l’auteur, par l’extrême décision des femmes, leur esprit d’entreprise, leur audace lucide, leur obstination, la qualité de leur intelligence. Elles sont les partenaires réelles du Christ. Elles discutent avec lui, l’interrogent, lui tiennent tête, devancent ses gestes ou ses mots, ironisent, jouant contre lui et pour lui simultanément, l’aiment, bref, elles se conduisent librement, dignement, ainsi qu’il sied à l’humanité de qualité ». 1982,p.180. France Quéré [1936-1995] XXe siècle |
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« Il est écrit: ‘Ce n’est pas seulement de pain que l’humain vivre mais de toute parole sortant de la bouche de Dieu’.Matthieu 4,,4. note g. L’hébreu est plus ouvert :’ de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur’, selon la TOB
‘Nous ne pouvons pas apaiser notre faim avec des assiettes de soupe.Nous ne pouvons pas nous réchauffer l’âme en mangeant’.Hélène Cixous, écrivaine contemporaine. _______________________________________________________________________________________ |
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‘La religion est-elle un frein à l’égalité hommes/femmes’?
_________________________________________________ A cette question qu’on lui posait,Gérard DELTEIL, théologien, doyen honoraire de la Faculté protestante de Montpellier a répondu: « Sans aucun doute, à observer l’ensemble de notre continent. La religion apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux facteurs de discrimination à l’égard des femmes. Cette discrimination peut être brutale, barbare (pensons à l’Iran à l’Afghanistan). Ou elle peut être soft, feutrée. Mais sous une forme ou une autre, cette discrimination religieuse, et la légitimation dont elle se couvre, sont une des principales formes de violence à l’égard des femmes ». Il signale deux jalons pour développer une culture de la réciprocité:d’une part, une attention au langage utilisé pour signifier la foi chrétienne, et de l’autre, un travail d’éducation de longue durée pour défaire les préjugés sexistes, les stéréotypes de genre, et donner lieu à un regard nouveau sur l’autre. Les racines religieuses de l’inégalité hommes-femmes, G.Delteil, 6 mars 1999, au Mans. |
Histoire
Histoire du christianisme |
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Elisabeth Dufourcq, Histoire des chrétiennes, L’autre moitié de l’Evangile,Bayard,Paris, 2009 A l’aide de documents disponibles, relatant faits et dates, l’auteure de ce livre, l’historienne Élisabeth Dufourcq, explore l’Histoire des chrétiennes en dressant une sorte d’inventaire de leur présence et de leurs engagements à chaque époque (principalement en Europe). Ce volume de 1262 pages, est ainsi d’abord un ouvrage de consultation pour qui veut se documenter sur l’un ou l’autre temps de l’Histoire. Il offre d’importantes références à partir desquelles approfondir un courant de pensée, une figure, la connaissance d’un contexte. Paradoxalement réconfortant cet ouvrage ! Car, par la vision de grand angulaire qu’il pose sur le temps écoulé depuis les débuts du christianisme, il permet de prendre du recul, de dédramatiser les écueils actuels en regard de ceux qui ont déjà existé. Courageux enfin, ce livre ! Car il permet de prendre conscience que de siècle en siècle, à chaque fois que la hiérarchie masculine se laissa dominer par les soucis du pouvoir, elle étouffa le génie et la voix des Élisabeth Dufourcq, docteur en science politique, ancien membre du comité national d’Éthique et ancien secrétaire d’État à la Recherche n’a cessé, depuis quarante ans, de décrypter l’histoire comparée des |
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_______________________________________________________________Avant la Réforme__________________ |
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1. Les mères du désertSite : www.pagesorthodoxes.net/saints/meres-spirituelles/mères-du-desert Un aperçu de la tradition anachorétique féminine depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-Âge occidental, Margot H. King-(extraits ) LES MÈRES DU DÉSERT DE L’ORIENT CHRÉTIEN.Le choix de l’expression « Mères du désert » doit son origine à une tentative, quelque peu légère, de contrebalancer la vision courte, sans doute involontaire, d’historiens du monachisme, qui, semble-t-il, voyaient les déserts d’Égypte habités exclusivement par des hommes et donc, l’histoire du monachisme comme un phénomène presque exclusivement masculin. Si Paul de Thèbes (IVe siècle, 15 janvier) et Antoine le Grand (IVe siècle, 17 janvier) et leur successeurs égyptiens sont appelés patres, pourquoi ne pas appliquer le féminin équivalent matres à Sarra (Ve siècle, 13 juillet), Synclétique (IVe siècle, 13 janvier) et leurs successeurs ? J’ai découvert par la suite qu’ainsi que comme on appelait Antoine abba (père), ainsi on nommait Sarra amma (mère), qui, avec Synclétique, est une des seules femmes dont les sentences sont conservées parmi les apophtegmes des Pères …( à suivre sur le site mentionné ci-dessus). LES MÈRES DU DÉSERT D’EUROPE OCCIDENTALE.Puisque le temps ne permet pas d’examiner ici ces vies en détail, déplaçons notre attention vers le nord, afin de voir comment ce phénomène nouveau s’installa dans les contrées émergent de l’Europe… ( à suivre sur le site mentionné ci-dessus). |
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2. D. Arnauld, Histoire du Christianisme en Afrique, Les sept premiers siècles, Paris, Karthala, 2001. ____________________________________________________________________________________________ 3. Luisa Muraro, Le Dieu des femmes, tr. fr. Lessius,Bruxelles,2006. Un parcours très intéressant pour connaître la théologie très ouverte des Béguines du XIIe s., en Flandres. Pour lire la présentation de Michèle Bolli, clic:compte-rendu_muraro.doc |
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_______________________________________________________________________________Depuis la Réforme ________________________ |
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La décennie du COE de solidarité avec les femmes dans les églises. 10 ans de manifestations diverses
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*Irenae Backus, « Marie Dentière : un cas de féminisme théologique à l’époque de la Réforme ? », Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français, avril mai-juin,1991.
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*Isabelle Graesslé, ‘Vie et légendes de Marie Dentière’, Bulletin du CPEG, mars 2003, p. 1 ss
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*Doris Brodbeck (Hg), Dem schweigen entronnen, Religiöse Zeugnisse von Frauen des 16. Bis 19. Jahrhunderts, Religion & Kultur Verlag, Betzengraben 5, D., 2006, 1986 -> ? __________________________________________________________________________________________ |
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*AFERT/ESWTR – Annuaire de l’’Association des femmes Européennes pour la Recherche en Théologie’.Voir page de présentation d’association sur ce site
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*Anne-Marie Käppeli, Sublime croisade, Ethique et politique du féminisme protestant, 1875-1928,Zoé,1990 |
conférence Femmes de la FEPS et autres
1. La Conférence Femme de la FEPS
La Conférence Femmes, fondée le 7 juin 1999, se compose de 45 membres disposant du droit de vote, et provenant de divers domaines, comme les Femmes protestantes en Suisse FPS et la communauté d’intérêts des théologiennes féministes. La Conférence Femmes, lieu d’échange et de connexion pour les organisations qui y sont réunies, traite de thèmes ecclésiaux et de politique sociale du point de vue des femmes. Elle transmet thèmes et demandes à la FEPS et les met en œuvre dans la politique ecclésiale.
L’entretien de contacts, notamment dans le cadre de l’Église universelle et de l’œcuménisme, constitue un but important pour la Conférence Femmes. La Conférence Femmes est représentée à l’Assemblée des délégués de la FEPS par deux femmes.
Compte-rendu des conférences sur le site de la FEPS . De la promotion des femmes à une stratégie de genre: quels avantages, quels inconvénients ? Thème très important, en prise directe sur les questions d’aujourd’hui. , site http://www.sek-feps.ch, sous ‘Conférence femmes’.
2. Conférence romande sur l’égalité
Que reste-t-il du deuxième revenu d’une famille lorsque les frais de crèche et les impôts ont ét&eacut
e; payés ? Voilà ce qu’a souhaité savoir la Conférence romande de l’égalité, et ceci pour chaque canton romand. Elle a donc mandaté la professeure Monika Bütler de l’Université de Saint-Gall pour effectuer cette recherche. Il est notamment apparu que, dans certaines configurations – en particulier celles des femmes mariées avec deux enfants – les frais de garde cumulés aux impôts peuvent entraîner une perte financière pour les 4ème et 5ème jours de travail. Ces mères de famille ont alors peu d’intérêt financier direct à travailler à plus de 60%. De tels résultats soulèvent de nombreuses questions en termes de politique familiale, de politique économique et de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous feront l’honneur de participerà la présentation de l’étude: Mme NickyLeFeuvre, Professeure de sociologie du travail (Université de Lausanne) Me Yves Noël, Professeur de droit fiscal (Université de Lausanne) et membre de la Commission fédérale d’experts sur l’imposition individuelle (2004).
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Remarquons à ce propos, que le revenu n’est pas la seule raison pour laquelle une femme maintient son insertion professionnelle.